Keeping an Eye on Things: Attention, Tracking and Coherence-Building
Date
2004
Authors
Bridgeman, Teresa
Journal Title
Journal ISSN
Volume Title
Publisher
Dalhousie University. Electronic Text Centre
Abstract
Much has been written about the way in which narrative sequences operate in BD, not least by Eisner, and McCloud. Such approaches, despite their subtleties, presuppose a model of narrative in which actions or events are foregrounded as 'figures' against a background setting, enabling the reader to create a hierarchy of elements in the visual and written fields of the BD. In this model, the reader is then in a position to track principle features of the action, while having the freedom to linger over elements of the background. This paper considers the possibility that the figure/ground distinction, like that between narrative and description, while it is a useful normative principle which the reader can bring to his or her processing of the text, requires re-examination in light of certain BD texts. It explores how the reader tracks and identifies meaningful sequences, looking in particular at Trondheim and Duffour's Gare Centrale (1994) and Schelle's La Théorie du chaos (2001).
On a beaucoup écrit sur le fonctionnement des séquences narratives dans la BD (on pense en particulier à Eisner et McCloud). De telles approches, malgré leur subtilité, présupposent un modèle narratif dans lequel les actions ou les événements sont mis sur le devant de la scène, en tant que "figures", en face d'un décor, permettant au lecteur de créer une hiérarchie entre les éléments visuels et textuels de la BD. Selon ce modèle, le lecteur est mis en mesure de suivre les éléments principaux de l'action, tout en ayant la liberté de s'attarder sur la dimension du décor. Cet article prend en considération la possibilité que la distinction entre figure et décor – tout comme la distinction entre narration et description –, bien qu'ayant une utilité en tant que principe normatif que le lecteur peut utiliser dans son approche à l'oeuvre, doit être remise en question à la lumière de certaines bandes dessinées. À travers une lecture de Gare centrale, de Trondheim et Duffour (1994) et de La Théorie du chaos, de Schelle (2001), l'article explore l'identification par le lecteur des séquences porteuses de sens.
Si è parlato molto, si pensi per esempio a Eisner e a McCloud, di come funzionano le sequenze narrative nel fumetto. Questi approcci, per quanto possano talvolta essere sottili, presuppongono un modello di narrazione nel quale le azioni o gli avvenimenti vengono posti in evidenza, come "figure", davanti a uno sfondo, permettendo al lettore di creare un ordine di precedenza tra gli elementi, visivi e scritti, di un fumetto. Secondo questo modello, il lettore si trova in tal modo in grado di seguire gli aspetti principali dell'azione, mantenendo la libertà di attardarsi sugli elementi dello sfondo. Questo articolo suggerisce che, per quanto la distinzione tra figura e sfondo, come la distinzione tra narrazione e descrizione, possa essere un principio normative utile che il lettore può adoperare nell'avvicinarsi all'opera, essa ha bisogno di essere riesaminata in funzione di certi esempi particolari di fumetti. Un'analisi di Gare centrale, de Trondheim e Duffour (1994) e di La Théorie du chaos, di Schelle (2001) permette di discutere dell'esperienza che il lettore può avere dei passaggi chiave di una storia.
On a beaucoup écrit sur le fonctionnement des séquences narratives dans la BD (on pense en particulier à Eisner et McCloud). De telles approches, malgré leur subtilité, présupposent un modèle narratif dans lequel les actions ou les événements sont mis sur le devant de la scène, en tant que "figures", en face d'un décor, permettant au lecteur de créer une hiérarchie entre les éléments visuels et textuels de la BD. Selon ce modèle, le lecteur est mis en mesure de suivre les éléments principaux de l'action, tout en ayant la liberté de s'attarder sur la dimension du décor. Cet article prend en considération la possibilité que la distinction entre figure et décor – tout comme la distinction entre narration et description –, bien qu'ayant une utilité en tant que principe normatif que le lecteur peut utiliser dans son approche à l'oeuvre, doit être remise en question à la lumière de certaines bandes dessinées. À travers une lecture de Gare centrale, de Trondheim et Duffour (1994) et de La Théorie du chaos, de Schelle (2001), l'article explore l'identification par le lecteur des séquences porteuses de sens.
Si è parlato molto, si pensi per esempio a Eisner e a McCloud, di come funzionano le sequenze narrative nel fumetto. Questi approcci, per quanto possano talvolta essere sottili, presuppongono un modello di narrazione nel quale le azioni o gli avvenimenti vengono posti in evidenza, come "figure", davanti a uno sfondo, permettendo al lettore di creare un ordine di precedenza tra gli elementi, visivi e scritti, di un fumetto. Secondo questo modello, il lettore si trova in tal modo in grado di seguire gli aspetti principali dell'azione, mantenendo la libertà di attardarsi sugli elementi dello sfondo. Questo articolo suggerisce che, per quanto la distinzione tra figura e sfondo, come la distinzione tra narrazione e descrizione, possa essere un principio normative utile che il lettore può adoperare nell'avvicinarsi all'opera, essa ha bisogno di essere riesaminata in funzione di certi esempi particolari di fumetti. Un'analisi di Gare centrale, de Trondheim e Duffour (1994) e di La Théorie du chaos, di Schelle (2001) permette di discutere dell'esperienza che il lettore può avere dei passaggi chiave di una storia.
Description
Keywords
French literature, 2000-2099, Schelle, Pierre (1967-), La Théorie du chaos (2001), novel, graphic novel, narrative sequence, compared to Trondheim, Lewis (1964-): Gare centrale (2001)
Citation
Bridgeman, Teresa. Keeping an Eye on Things: Attention, Tracking and Coherence-Building. Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique. 4.1 (2004). Web.